Mes sens me conduisent vers ta prairie
Fleur je me pose sur toi en abeille
Tu ouvres les bras et tu m’accueilles
Je me laisse fondre dans ton univers
Je caresse ton pistil
Je m’abreuve de ton nectar
Je m’en enivre
Un maudit vent se lève
Violemment nous balance
J’enfonce par mégarde mon aiguillon
Mon venin bête te parcourt
Te révolte
Tu t’agites violemment
Et je suis rejeté
Et se brise ma jarre de miel
Et se répand ma dignité
Les charognards accourent
Je chasse les fourmis qui m’entourent
D’un geste hasardeux de mes ailes
Et revient le calme
Et tu te refermes
Et abattu je regagne ma prison
Dans le bourdonnement de la ruche
Je rêve de revenir à toi
Quand s’oublieront les torts
Dissimulé cette fois
Dilué dans la rosée de l’aurore.
Par Bachirrr
Aucun des deux ne peux malheureusement se passer de l'autre.La survie de l'une dépend de l'autre.
RépondreSupprimerOui, exactement...Seule solution : se supporter mutuellement
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