mardi 31 mars 2020

Soyons conscients ! Restons chez nous !

        


       L’humanité tout entière affronte, ces jours-ci, le coronavirus ayant provoqué le Covid-19. Ce n’est pas une nouvelle récente, nous le savons déjà depuis quelque temps. Nous ne cessons cependant de le rappeler pour éveiller les consciences. Nul n’en est à l’abri.

       Nous devons sérieusement nous rendre compte que nous sommes en face d’un phénomène destructeur. Un virus qui ne reconnaît ni les frontières ni les différences idéologiques et ethniques. Personnalisons-le pour bien découvrir combien il s’entête à se propager le plus largement possible, mais heureusement sans braver les lois naturelles qui nous permettent de nous en protéger. Protégeons-nous donc !

       Protégeons-nous ! Restons chez nous pour ne pas aller favoriser les terrains de contamination que les spécialistes dans le domaine médical nous déconseillent. Patientons chez nous, adonnons-nous à des passions pour chasser la panique. Prenons soin des personnes vulnérables qui vivent avec nous.

        Sachons qu’il arrive qu’une mère ne prive pas son enfant de sortir de peur de l’offenser ; même si, au fond d’elle-même, elle craint d’être contaminée par lui à son retour. N’abusons pas de l’affection sans limites de nos parents. 

       Tenons-nous à une distance raisonnable les uns des autres, s’il arrive par force majeure que nous soyons ensemble. Aidons comme nous le pouvons les régions les plus touchées par ce mal. 

       Suivons les informations concernant l’évolution de la situation en nous fiant aux sources des organisations officielles de la santé. Ne dramatisons pas, et surtout n’essayons pas d’imposer nos convictions aux autres en ces moments qui parfois s’apparentent à l’errance. Un homme trop convaincu perd beaucoup de ses facultés de penser et d’espérer.

       Rendons un hommage aux personnes qui, au prix de leurs vies, se sacrifient aux premières lignes pour lutter contre la propagation du Covid-19.

       Prions Dieu pour que la pandémie disparaisse le plus tôt possible. L’idée que le Monde ne sera plus comme avant s’impose. Espérons que cela ira dans le bon sens.

                                                                                                                                                            Par  Bachirrr


lundi 21 octobre 2019

L'impuissance humaine



Tu as entre les doigts une fourmi 
J’ai le choix te vantes-tu
En écrasant je la tue
Si je la relâche elle vivra


Tu as la gorge d’un homme 
A la pointe de ton épée
J’ai le choix te vantes-tu 

J’enfonce il mourra
Je renonce il vivra

Le Créateur a décidé tout au début
Qu’une fourmi écrasée ne vivra pas 
Qu’un homme à la tête tranchée mourra 
Ton acte ne consiste
Qu’à combiner d’immuables lois 
Qui ont toujours existé

Montre ton pouvoir
Mets une casserole d’eau sur le feu

Ordonne à l’eau de se glacer
Elle te désobéira.


                                           Par Bachirrr

vendredi 13 septembre 2019

Iceberg



Iceberg
Blancheur aveuglante
Masse indifférente
Défiant les regards dévorants

Iceberg
La froideur ne fait que te durcir
Ne t'éloigne pas du rivage
Le large n'est que fadeur

Approche
Je t'accueillerai dans ma baie
Tiède et généreuse

Approche que je te déshabille
Que je te libère de ta peau oppressante
Qui te prive des délices de voltiger

Approche que je touche à ton noyau
Que j'y enfonce mes germes sans saison
Une multitude de plantes pousseront
Propulseront une multitude de fleurs
Tellement admirables
Que la mort me sera tant désirable
Pour que s'embellisse de tes fleurs
Ma dernière demeure.

                                Par Bachirrr

mercredi 20 février 2019

La découverte d'un amour


… Il ne connaissait que les femelles. Mais quand sa bien-aimée, après tant de gestes, de regards, de sourires révélateurs, vint un jour se réfugier en lui, fuyant sa solitude et sa misère, piétinant les tabous sans aucun remords, il changea. Il se sentit plus homme en l’enveloppant dans ses bras. Plus responsable. Il s’en veut d’avoir senti des larmes jaillir de son abîme ; lui qui ne pleure jamais. Il craignit un moment qu’elle y voie un signe de faiblesse. Il fut sauvé ; ses larmes se mêlèrent aux siennes, plus abondantes ; s’y perdirent. Le soleil écourtant le jour alla se coucher plutôt que d’ordinaire comme pour faire l’obscurité autour d’eux leur épargnant les yeux des curieux. Le soleil revient discrètement la nuit les illuminer de l’intérieur et emplir leurs cœurs de chaleur.

                                                                   Bachirrr                                                                                                                                                            

lundi 28 janvier 2019

Echappatoire



L’autre a toujours trouvé son chemin
Et j’ai toujours attendu le lendemain
La patience use
Et brise l’espoir

L’espoir d’être apprivoisé

L’autre me repoussant
Me chassant de sa cour
Me blessant de son indifférence

Me menaçant
M’ouvre la porte de la folie
Un coup de tête
Je m’y enfonce


Voilà que prairie s’étend
Verte et sans frontières
J’y broute des herbes magiques

Je les rumine
Telle une vache ses rêves.

dimanche 23 décembre 2018

Poème de feu




Tu  passes
Tu prends froid
Un feu s’allume en moi
Atre je brûle de toutes mes forces
Je brandis mon bras de feu
Je ramasse du bois aux alentours 
Je l’avale
Et la vie recoule en toi

Et de mes doigts de feu
Aux ongles fondus
Je caresse tes orteils 
S’enfonçant dans mes cendres

Et de ma langue de feu
Tourbillonnante dans ma bouche
Je lance des youyous stridents
Je blesse le silence nocturne

Et de mes yeux de feu
Je te vois somnoler
Un rêve t’emporte
Et tu pars sans m’éteindre

La froideur du temps
L’indifférence du vent
M’éteindront

Et dans ma gorge de feu
Persistera une cendre boule
Une cendre hibernation
Alimentée par un espoir
Aux contours indéfinissables
Qu’un soupir de toi ravivera.

                                     Par Bachirrr

jeudi 13 décembre 2018

Le sentier



J’ai pris ce matin le sentier
Le sentier jadis inconnu par la garde
Le sentier qui maintes fois me mena
A ta prairie cette tendre verdure

Le sentier qui serpentait
Tabous et interdits
Qui évitait le mauvais œil
Les langues tranchantes

Le sentier complice 
De nos cœurs déboussolés
De notre noble folie
                 Il a pris herbes et épines
                 Et mousse a couvert
                 Ses pierres plates et lisses
                 Qui nous servaient 
                 Sans nulle avarice
                 La tiédeur accumulée le jour
                
                 Une fleur a poussé
                 A l’endroit où nos cœurs roucoulaient
                 Sous le regard timide
                 De nos lèvres muettes
                 Une fleur plus douce à caresser
                 D’une main hésitante 
                 Et à peine osée
                               Plus éclatante
                               Plus attirante
              Que tout qui n’est pas toi
Motus ! raison
Que me lasse
Que me lasse
Ce conseil de trouver bonheur
Ailleurs.

                                         Par Bachirrr