L’autre a toujours trouvé son chemin
Et j’ai toujours attendu le lendemain
La patience use
Et brise l’espoir
L’espoir d’être apprivoisé
L’autre me repoussant
Me chassant de sa cour
Me blessant de son indifférence
Me menaçant
M’ouvre la porte de la folie
Un coup de tête
Je m’y enfonce
Voilà que prairie s’étend
Verte et sans frontières
J’y broute des herbes magiques
Je les rumine
Telle une vache ses rêves.